L’alchimie amoureuse, guide nos choix

alchimie amoureuse

Selon les lois de la biologie, l’amour est un processus chimique de courte durée. L’amour, nous dit-on, n’est pas un cadeau du ciel, mais dû à l’alchimie amoureuse (ou un simple mécanisme du cerveau). Expliquer ce doux sentiment par la chimie m’insupporte (pardonnez ce sursaut de romantisme!) car, même si les phéromones semblent nous conduire mystérieusement par le bout du nez, je préfère mille fois parler, d’attachement, que de décodage chimique.

Parler de l’amour en terme de chimie tue le romantisme, même si nos sens choisissent à notre insu. Car l’ocytocine* (hormone de l’amour via le toucher) semble déterminer notre capacité à nous attacher, à aimer, à établir et à maintenir des liens entre individus. Assumer que l’amour est avant tout une question de peau, d’ivresse, de caresses sans pour autant expliquer la mécanique biologique du geste amoureux…?

Comme le disait si bien Francis de Croisset: « On ne sait jamais pourquoi on tombe amoureux de quelqu’un; c’est même à cela qu’on reconnaît que l’on aime. »

Certes, il existe des facteurs de complémentarité que notre cerveau cherche inconsciemment chez l’autre, mais l’Amour (le grand  Amour… ) est avant tout une question d’attraction « première » (d’alchimie amoureuse). Acceptons que l’amour dépasse ce niveau de sensations pour le vivre intellectuellement, il se manifestera ainsi de façon plus subtile, mais ô combien plus riche, à travers l’imagination et la pensée qui nous lient, pour nous inviter à un échange,  palpitant, qui échappe à toute rationalité !

Ne vous laissez pas submerger par ces signaux qui influencent votre choix de partenaire (odeur, endomorphine, adrénaline, etc.). Mais si la présentation Esther keller,  que vous vivez actuellement vous transporte, ne cherchez pas d’explication à l’alchimie amoureuse: AIMEZ, tout simplement.

Esther

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(*) Ocytocine : l’hormone de l’amour – Pr Kerstin UVNÄS MOBERG